Matt Schaubroeck

« Je cherchais à trouver des moyens nouveaux et innovants de résoudre de vieux problèmes avec des idées nouvelles. Le fait que cela m’ait ramené à ma passion pour l’action environnementale est l’un des aspects les plus heureux et les plus chanceux du développement de l’entreprise » déclare Matt Schaubroeck, PDG d’ioAirFlow.

« J’ai travaillé dans le domaine de la politique pendant un certain temps, puis j’ai quitté ce secteur pour obtenir un MAA. C’est alors que j’ai découvert l’entrepreneuriat par hasard » explique Matt. L’idée qui s’est ensuite transformée en ioAirFlow a vu le jour lors d’un cours sur la commercialisation des technologies que Matt Schaubroeck a suivi il y a près de cinq ans. Matt et ses cofondateurs ont passé deux ans à développer l’idée, tout en travaillant dans des incubateurs technologiques et des agences de développement économique, et en acquérant de l’expérience en communication.

ioAirFlow est une société d’analyse de données qui aide les bâtiments commerciaux à mieux comprendre où se situent leurs lacunes en termes d’efficacité énergétique, de performance ou de santé du bâtiment. Pour ce faire, elle place des capteurs non permanents autour d’un bâtiment. Ces capteurs recueillent ensuite des données sur des critères tels que le confort thermique et la qualité de l’air afin de déterminer les facteurs qui favorisent ou entravent le confort ou la santé des personnes à l’intérieur de cet espace.

L’engagement d’ioAirFlow à aider les bâtiments à fonctionner en tandem avec leur environnement extérieur – ce qui est également meilleur pour notre santé – a également été déterminant pour les clients l’année dernière. Selon Matt, de nombreux clients sont généralement très intéressés par la limitation de la transmission des infections aériennes, et la pandémie de COVID a renforcé cet intérêt. Le défi, dit-il, consiste à trouver comment garantir la gestion de ces résultats tout en réduisant la consommation d’énergie.

« J’ai toujours eu deux objectifs à coeur » a déclaré Matt. « Le premier est de vouloir avoir un certain changement ou un certain impact, en particulier du côté de l’efficacité énergétique. Je me suis toujours considéré comme un écologiste et j’ai vu ici une opportunité trop belle pour la laisser passer. J’ai une certaine capacité à donner en retour et je voulais donc essayer de créer quelque chose qui, je l’espère, aura un impact à une échelle assez large. »

« Ensuite, il s’agit simplement de faire passer le message environnemental et de comprendre, alors que je découvrais le marché de l’efficacité des bâtiments et le travail des auditeurs énergétiques, qu’il y avait une autre façon de travailler et que l’utilisation des nouvelles technologies, des données et des capteurs sans fil permettait une révolution dans la façon dont ce secteur travaille. J’ai la chance de comprendre comment les nouvelles technologies peuvent être appliquées dans ce domaine. C’est vraiment un travail de passion depuis très, très, très longtemps » a-t-il ajouté.

Matt pense que c’est le moment idéal pour être à la fois dans les technologies propres et les technologies de l’immobilier au Canada. Il y a une synergie, car ces deux industries cherchent à réduire la consommation d’énergie. Se trouver au milieu de ce diagramme de Venn est très intéressant, et il existe un profond sentiment de communauté dans l’industrie des technologies propres.

Il lui arrive souvent de prendre le téléphone et de discuter avec des concurrents, simplement pour savoir ce qu’ils font et partager ce que fait ioAirFlow. Il est convaincu qu’il y a plus qu’assez de travail dans le secteur et que chacun peut réussir s’il travaille à un objectif commun en utilisant des approches différentes.

« Je sais qu’il y a d’autres industries où la concurrence est beaucoup plus féroce. Nous sommes en mesure de collaborer et de nous associer avec tant d’autres fournisseurs de solutions, de jeunes entreprises et de parties prenantes, et il est très encourageant de constater qu’il existe une communauté de travail. Cette collaboration est assez unique dans ce domaine. »

Matt pense également qu’il n’a pas eu de journée typique depuis le début de la pandémie de COVID, mais elle peut inclure n’importe quoi : beaucoup de réunions d’équipe, faire du travail de développement, aller vers de nouveaux partenaires et clients, et aider à améliorer le produit de base.

« Ce qui est intéressant dans le fait d’être PDG d’une start-up, c’est que tout le monde pense que c’est un travail glamour. Ce que je fais vraiment, ce sont les choses que personne ne veut faire, mais qui sont pourtant essentielles au fonctionnement de l’entreprise. Il n’y a pas deux jours semblables » dit Matt.

Il croit aussi à la nécessité de se débrancher. Ses passe-temps sont la course à pied et le violoncelle, qu’il apprécie de plus en plus ces derniers temps. Il ajoute qu’il n’avait pas réalisé à quel point il était important d’avoir la possibilité de faire certaines de ces choses pendant la journée, de s’asseoir, de ne pas avoir d’écran devant soi et de ne pas penser au travail. C’est excellent pour la santé mentale d’avoir des passe-temps comme celui-ci.